Les témoignages  CotCotCot

Petits mots, paroles, cotcotcot…


Cocotte de Papier

Patricia

« Les CosmiCocottes, un magazine de plumes délicates et passionnées. Plumes à gratter du papier, écrire, dessiner, encre de chine, feutres, pastels, sanguines, bi ou quadrichromie. Plumes et femmes libres et envolées. Des femmes et quelques hommes (de sacrés Cocos ! qui ouvrent les pages de leurs sensibilités multiples, diverses et bigarrées. Parution graphique et poétique à géométrie, humeurs et tonalités variables … Une belle oeuvre d’art en somme ! »

“Eté 2019, au café des Arts à Pézenas, en jouant de la guitare, j’ai rencontré La Rieuse Mouette aux lunettes arc en ciel. La Rieuse m’a invité à partager un café avec Aigrette. C’est ainsi que ce jour même, j’ai été conviée à un atelier de dessin des Cocottes. Je me suis tout de suite sentie en affinité avec le projet et l’énergie de ces drôles d’oiseaux, un moment jovial, simple, de partage. Une énergie de famille, de créativité, d’accompagnement sans jugement à partager des choses profondes. Un lien fort qui nourrit l’être ensemble et mon moteur créatif, la confiance en soi. Je n’avais déjà plus envie de partir. Je suis donc revenue. Et revenue. Et je reviendrai en corps. Moi l’Oiseau Licorne, comme un enfant, je vais au gré du vent. La Licorne aime aller là où les étoiles l’appellent, laisser ses chaussures au fil du chemin et chanter dans les forêts et les rues.”


Oiseau Licorne

Septembre 2020


Claude

Le 23 juin 2020

« Coucou,
Bien reçu l’oeuvre des CosmiCocottes!
Quel énorme travail que vous avez fait, toi et tes Cocottes et te remercie de me l’avoir fait partager.
Je t’avoue ne pas avoir tout lu mais perçu les idées-forces qui s’en dégagent. J’y ai vu une sorte d’alphabet, de palette de vies possibles ou vécues, parfois illustrées, à travers des regards essentiellement féminins et avec l’audace du sans-tabous, même si on sait à peu près tout de ce qui est dit. Une sorte de bric-à-brac organisé, poétique et humaniste, de moments de vie avec ce qu’elle a de plus flamboyant et de plus décevant (la guerre par exemple), allant des petits bonheurs et plaisirs simples (voyage nomade par exemple) aux grandes souffrances (la schizophrénie ou la privation de liberté de cette femme d’origine turque). Pour autant, j’ai eu du mal avec la recette du suicide (même si c’est un extrait de journal, semble-t-il).
Voilà donc, très intéressant travail de réflexions et d’intelligences de femmes réunies pour une sorte d’hymne à la liberté et à la vie et qui nous crient aussi à pleine poitrine : Nous existons !
J’ai bien aimé les dessins et il m’a semblé reconnaître parfois ton trait dépouillé avec des touches de rouge et de noir sur les corps. Bisous et bon courage pour la suite…”

« Hé, c’est la classe !
Premier regard avec mon ordi qui rame donc qui m’agace donc je grogne mais n’empêche, cela m’a l’air très bien.
C’est rare un tel objet avec autant de mélange image texte.
J’aime bien le côté collage assumé, ça fait pas effets spéciaux de graphiste en délire et en même temps c’est super propre.
J’envie cette créativité et ça me balance une belle claque sur les possibilités de l’atelier du Hanneton pour intégrer des images.
Un gros boulot qui va faire décoller les cocottes ! Obligé ! Je t’en dirai plus avec du papier dans les mains. Bises »


Oiseau Hanneton

Juin 2020


Marabout Vaillant,

Mercredi 1 juillet 2020

« Salut
Déjà je tenais à féliciter Rieuse Mouette pour ce travail absolument remarquable qu’elleas accompli, et tout ça sans aucune formation graphique et artistique. Je te tire mon chapeau !
J’ai bien kiffé les deux livres, le contenu est vraiment intéressant, c’est poétique, c’est politique, c’est sensible, bref, ça lui ressemble complètement ! 😉
L’identité graphique assez minimaliste (caractères dessinés à la main et utilisation du rouge et du noir) est cohérente et le concept global fonctionne bien conceptuellement.
De plus, l’aspect libertaire des livres leur permet une certaine souplesse au niveau graphique, et certaines “erreurs” (typo)graphiques apportent une petite touche “fait maison” qui pourra être appréciée par une certaine catégorie de lecteurs.
Voilà, j’espère que l’équipe des Oiseaux trouvera ma critique constructive …
Merci à la Rieuse Mouette pour sa dévotion et sa motivation dans ce qui l’anime.»

« Coucou. Merci merci pour ton soutien et tes appréciations
Je voulais te préciser que le journal est “cousu” mains, c’est à dire que les originaux sont sur papier, les textes de même. Le choix assumé est un journal feutres, encre, photocopies et ciseaux colle, une volonté de ne pas entrer dans une logique photoshop etc … Nous entendons tes remarques. Merci encore. Que la vie te soit belle.»

« Je m’étais souvent demandé ce que les CosmiCocottes étaient…
Après quelques présentations, démonstrations, cela reste toujours aussi difficile pour moi à expliquer…
Qu’importe, les  CosmiCocottes sont …
Et cela suffit. »


Corbeau Celtique


Mésange

 

« Une Cocotte de Pézenas eut un jour la belle idée de réunir les pensées d’autres Cocottes de poulailler. Elle se mit à l’oeuvre et demanda à chaque gallinacé de prendre un nouveau nom d’oiseau.
A coups de crayons et de plume, avec beaucoup d’énergie et de ferveur, elle couva son oeuvre. Sortirent alors de leur coquille, des multitudes de poussins=oiseaux qui se mirent à caqueter, pépier, raconter et narrer leur naissance, leurs nids vides ou pleins, leurs ailes blessées et leurs envols, leurs pattes cabossées et soignées, leurs errements, explorations, picotages et découvertes.
De cette riche couvaison, naquit un livre d’art fait de dessins et de textes originaux qui nous font parler, aimer et penser. On peut pousser un grand cocorico et remercier Madame Cocotte et ses beaux oiseaux. »

« Les Cosmicocottes, être un drôle d’oiseau, se rêver un nom d’oiseau …
Traits par traits, des oiseaux croqués, des oiseaux racontés, récits et poésies en miroir de dessins … noir sur blanc, un soupçon de rouge …
Pour nous, les Guêpières de Vailhan, les Cosmicocottes est bien sûr cette magnifique revue. Mais c’est aussi la magie de la rencontre entre notre vin “Grain d’L” et la poésie, le talent de ces drôles d’oiseaux qui ont su inventer, dessiner et créer nos superbes étiquettes et une splendide affiche qui nous correspondent à merveille et qui donnent des ailes à notre aventure. »


Les Guêpières de Vailhan


Toucan Boucan

Le 27 septembre 2020

Des Cocottes sur la Lagune
Ecrire sur les CosmiCocottes? Voilà assurément une tâche qui n’est pas facile pour moi
plutôt scientifique et rationnel par déformation professionnelle, mais littéraire par amour, qui
aime à décortiquer un écrit, un film, un livre, une pièce de théatre, une oeuvre jusqu’à sa
substantifique moelle aurait dit Rabelais. Et pourtant, voilà ce qui m’a été demandé par
Rieuse Mouette … Alors par un dimanche matin de confinement gris oú le seul loisir est de
contempler les gouttes de pluie ruisseler sur des panneaux solaires, les montagnes se
couvrir de la première neige et le vent agiter un drapeau helvète au nez d’un triste palmier
dattier, sans doute né du noyau de datte recraché par un aviateur ou un dieu migrant
facétieux, je mets sur la platine les improvisations pianistiques de Keith Jarrett à La Fenice
et parcourt in extenso les deux premiers volumes pour mieux me mettre dans
l’ambiance des Cocottes.
Pourquoi Keith Jarrett parce que Keith est un pianiste génial dont les improvisations
partent dans tous les sens ,tout comme les Cosmicocottes explorent mille sujets sociétaux, politiques, psychosociaux, sans que l’on puisse comprendre à la première lecture où classer cette revue. Sans même savoir d’ailleurs s’il s’agit d’une revue ou d’une suite de planches, pages, plages à la reliure décousues, mais avec queues et plumes. Mais ce qui en fait l’unité, la colonne vertébrale, le fil rouge et noir, c’est assurément la charte graphique, ces hourloupes que ne renierait pas Dubuffet, ces dessins scat dont il suffit de s’éloigner pour découvrir ces magnifiques oiseaux vertébrés, mais aussi la fulgurance d’un trait collage montrant la souffrance, le plaisir, la pilosité, l’éternité fragile d’un corps, telle la musique psalmodiée, murmurée, skattée par Keith Jarrett sur cÒes accords magiques de Venise, pas celle de la place St Marc, mais de la lagune aux oiseaux, dont les eaux recouvriront un jour la Sérénissime.
Soudain un thème se détache, vous accroche l’oreille, chaloupé comme une coque de noix sur l’Héraut, l’esprit guidé par les dessins, s’attarde sur une série de textes passant du polyamour au pilou, de l’excision au bonbon, du plaisir à la mort délivrance pour retourner au calme de la lagune … Découvrir ces trésors cachés n’est pas donné à la première écoute, ni à la première lecture. Il faut se laisser porter, dériver, rêver, emporter, puis abandonner aux basses eaux, pour y revenir plus tard porté par la fontaine et le sourcier.
Il faut, comme le clame le Manifeste des Cocottes, accepter l’impératif à « combattre les énergies simplistes, populistes et erronées » par « la créativité élue comme protection rapprochée et partagée contre la connerie inscrite aux frontons de nos existences, impératifs d’idées, de réalisations ».

Alors oui, longue vie aux Cocottes sur papier à lire et relire et dans l’attente du Tome 3, et
en numérique sur internet, lien mélodique fragile et structuré par sa charte chromatique
aux milles nuances de lagunes et de bruissement d’elles et de l’ouïe.

 

« Les CosmiCocottes. Etonnamment joyeux, curieux, original, florissant et artisan, un journal cousu mains, cousu coeurs. J’adore »

 


Corbeau


Aigle d’Or

« Voici quelques mots sincères, concernant ce que je pense des Cocottes.
Avant d’être un recueil de textes, de merveilleuses illustrations, un fabuleux objet d’art, les Cocottes est un ensemble d’individus libres ou désirant l’être avec des expériences originales voire marginales. Longue vie aux cocottes et aux poussins venir. »

«  Le gazouille des Cocottes comme un écho à ciel ouvert sur les toits, un grand bouquet de questions jeté de questions, sans réponses toute faites sur le monde et sur le coin de ta rue. Fait de petits rien mis bout à bout, bouts de moi, de toi, de nous qui mêlent et jouent avec les mots sans liens et les traits sans fin. Enfin tu viens, même si t’y comprends rien, tu deviens bel et bien un drôle d’oiseau qui migre ailleurs et suit son coeur. Ouvre tes ailes et prend la plume ! »


Hibou


Tourterelle des Bois

« Les Cosmicocottes. Quelle brillante idée, sortie de l’esprit de Rieuse Mouette, alias Françoise qui est une belle personne, radieuse, généreuse et humaine.
Ce journal, très original, qu’elle nous propose est l’outil idéal pour exprimer notre présence sur Terre et réfléchir à la question qu’elle nous a posée à tous : « Qu’est ce être au monde aujourd’hui ?”
J’ai été séduite par ce projet et un souvenir est remonté à ma mémoire. Lorsque j’étais chorégraphe, j’avais baptisé ma Compagnie “Contes à rebours » 5 – 4 – 3 – 2 – 1 – zéro … Et la fusée jaillit vers le monde, vers l’inconnu, vers l’infini … Contes = Histoires. Chaque fois qu’on me demande de définir par des mots ce que je désirais exprimer dans un ballet, je répondais invariablement: ” L’histoire de chacun fait la Grande Histoire. »
Les Cosmicocottes nous amènent à dévoiler notre légende personnelle, à créer, inventer, réfléchir, rassemblant les témoignages, les talents de chacun, nos expériences uniques, avec un regard plein d’humanité. Une très très vieille dame m’a dit récemment : « J’aimerais INSPIRER les plus jeunes en racontant mon histoire.” Inspiration, Souffle de Vie, Créativité se déploient infiniment plus bellement grâce au partage. Ensemble, nous sommes plus vrais, plus justes, plus lumineux. ” C’est en voyageant dans les yeux de l’Autre que l’on découvre le Monde.” (Saphir Wesphael, journaliste belge). Nos histoires éphémères sont toutes différentes et empreintes de mille couleurs, de mille nuances, de préférences … Quelle richesse !
Les Cosmicocottes nous offrent la possibilité de les incarner, de dévoiler nos talents, d’accepter nos différences et tisser des liens pour vivre ensemble en toute intelligence.
Osons rêver, rêver encore … rêver ensemble …”

Cocottes
Cocottes, de femme à femme, à homme aussi. Enfin quoi, d’humain à d’humain.
Oser, raconter, transmettre, partager ce qu’on vit, ce qu’on a vécu, ce qu’on a envie
de vivre, ou pas.
Continuer à éveiller les consciences sur ce qui nous révolte. Essayer. Chacun avec
sa voix, son corps, ses mots, ses plumes et ses pinceaux. Avec les plis de sa peau ou
les marteaux des son piano.
Oser, encore et toujours, se lancer dans une aventure collective, collaborative, humaniste. Humaine.
Tester, se planter, recommencer, découvrir, apprendre, partager, coopérer, rire,
colorier, chanter, siffler, rire, nager, en mettre partout, râler, ramer, s’offusquer,
rencontrer, oublier…
Tenter d’utiliser ces pages pour faire avancer le schmilblick. Pour mettre le doigt là
où souvent on oublie de le mettre, parce que ça ne se fait pas. Mettre le doigts et appuyer, encore et encore, jusqu’à ce que ça fasse plus mal du tout !
Enfin, assister à la fusion de femmes, d’hommes, d’oiseaux en tous genre et d’en
voir éclore les premiers livres des Cocottes.


Flamand Rose